Tuesday, February 3, 2009

Unveiled : new art from Middle East, Saatchi Gallery


This exhibition shows how middle eastern artists deal with the questions of genders and politics today. The display is very coherent. It emphases the meaning of the works. Several artists focus on the role of women in society. Kader Attia sculpts them in aluminium foils. Their praying bodies appears like Ghosts. Hayv Kahraman paints the ritual sacrifice of the lamb. She puts women instead of men on her canvas, crossing the tradionnal bound between genders. Ahmad Morsheldo’s beautiful paintings put the light on the differences between men and women in everyday life. His standing figures are strong, both realistic and undefined. The gallery 10 displays unexpected views of sensuality. Ramin Haerizadeh explores the tradition of Taaziye theatre, performed exclusively by men. Hyper realistic flesh, somptuous tapestries and fabrics and sensual male bodies put the myth into the 21st century thanks to Photoshop. The result is both innovative and transgressive. Another provocation is Shirin Fakhim’s Tehran prostitute series. She sculpts grotesque bodies made of ordinary objects and items of clothes. Her characters are hilarious caricatures, vulgar muppets on high heels. Marwan Rechmaoui shows two aspect of Beirut, a map and a building. He reflects the relationship to place in a war zone, and how the troubles shaped the everyday life. Diana Al-Hadid’s architectures show a ruined civilisation. Inspired by the Tower of Babel and New York buildings, her structures come from a post-apocalptyic era. Wafa Hourani sets his city in 2067. But his futurist refugee camp doesn’t seem futuristic. Due to the war, the architecture, as the politics, stagnates.

Version française. Cette exposition montre comment les artistes du moyen orient traitent des questions de genre et de politique aujourd’hui. L’accrochage est pertinent, il renforce la portée et le propos des œuvres. Plusieurs artistes s’intéressent au rôle des femmes dans la société. Kader Attia les sculpte dans des feuilles d’aluminium. Leurs corps en prière apparaissent tels des fantômes. Hayv Kahraman représente le sacrifice rituel de l’agneau. Elle remplace les hommes par des femmes, défiant les traditionnelles barrières entre les genres. Les sublimes peintures de Ahmad Morsheldo mettent en lumière les différences entre hommes et femmes au quotidien. Ses personnages sont forts, à la fois réalistes et indéfinis. La galerie 10 affiche une sensualité inattendue. Ramin Haerizadeh explore la tradition du théâtre Taazye, joué exclusivement par des hommes. Chair hyper-réaliste, somptueux tissus et tapisseries et sensuelle virilité propulsent le mythe au 21e siècle grâce à Photoshop. Le résulat est à la fois innovant et transgressif. Toujours dans la provocation, la série Tehran prostitute de l’artiste Shirin Fakhim. Elle sculpte des corps grostesques dans objets de récupération et des morceaux de vêtement. Ses personnages sont d’amusantes caricatures, de vulgaires marionnettes en talons hauts. Marwan Rechmaoui représente deux aspects de Beirut, une carte et un immeuble. Il montre la relation à l’espace dans une zone de guerre, et comment les conflits ont défini le quotidien. Les architectures de Dian Al-Hadid reflètent d’une civilisation ruinée. Insipirées par la tour de Babel et les grattes ciels de New York, ses propositions viennent d’une ère post-apocalyptique. Wafa Hourani, lui, installe sa ville en 2067. Mais son camp de réfugiés du futur n’a rien de futuriste. A cause de la guerre, l’architecture, comme la politique, stagne.

http://www.saatchi-gallery.co.uk/artists/unveiled/

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