Amazing. The display show each aspect of the work. Wildness of the human figure, body distorsions, distresness and death. The portraits of George Dyer are fascinating. You can feel the intimacy between the painter and his model. Distorted body, melted flesh. The feeling is so accurate that you can feel it in your own body. Bacon shows the human figure on its own. Man in blue’s strange gloom, caged Pope Innocent X’s terror, Christ’s melting flesh, this is your body. In a world without God, there is no heaven, the corpse rots. The artist’s hopelessness is a sublime nightmare. Bacon paints beyond the figure. His pencil goes behind the appearance. It digs the soul to show it on the canvas, both deep and mysterious. Radical in his life as in his work, this exhibition is a tribute to a real master.
Version française. Sublime. L’accrochage thématique met en relief les différents aspects de l’œuvre. L’animalité de la figure humaine, la distorsion des corps, l’angoisse et la mort. Les portraits de Georges Dyer sont poignants. On ressent la proximité et l’intimité entre le peintre et son modèle. Le corps est distordu, la chair fondue. L’impression est si vive que le spectateur sent ces mutations dans son être. C’est le corps du sujet livré à lui-même qui est sur la toile. L’inquiétante mélancolie de l’homme en bleu, la terreur du pape Innocent X emprisonné, la chair déliquescente du Christ, c’est ton corps qui est là. Dans un monde sans Dieu, pas de paradis, la chair pourrit. La désolation du peintre est un cauchemar sublime. Bacon peint au-delà de la figure. Son pinceau va derrière la chair sonder l’esprit. Il creuse l’âme pour la rendre sur la toile, abyssale et mystérieuse. Radical dans sa vie comme dans son art, cette rétrospective rend hommage à un grand peintre.
http://www.tate.org.uk/britain/exhibitions/francisbacon/
Version française. Sublime. L’accrochage thématique met en relief les différents aspects de l’œuvre. L’animalité de la figure humaine, la distorsion des corps, l’angoisse et la mort. Les portraits de Georges Dyer sont poignants. On ressent la proximité et l’intimité entre le peintre et son modèle. Le corps est distordu, la chair fondue. L’impression est si vive que le spectateur sent ces mutations dans son être. C’est le corps du sujet livré à lui-même qui est sur la toile. L’inquiétante mélancolie de l’homme en bleu, la terreur du pape Innocent X emprisonné, la chair déliquescente du Christ, c’est ton corps qui est là. Dans un monde sans Dieu, pas de paradis, la chair pourrit. La désolation du peintre est un cauchemar sublime. Bacon peint au-delà de la figure. Son pinceau va derrière la chair sonder l’esprit. Il creuse l’âme pour la rendre sur la toile, abyssale et mystérieuse. Radical dans sa vie comme dans son art, cette rétrospective rend hommage à un grand peintre.
http://www.tate.org.uk/britain/exhibitions/francisbacon/
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